Rando à Beauvoir le 06/11

Au départ de Beauvoir : Michael, Denis, Fab, Steph, Tom, Benjamin, Greg + des potes à Denis.
Comme prévu, il fait un temps magnifique, même si ça manque un peu de vent...
Ce sont donc dans des conditions idéales que nous nous enfilons la tenue au départ, avec cette agréable sensation de se retrouver en caleçon sous la pluie un dimanche matin à 8h30... mais qu'est-ce qu'on fout là ?!...
Nous constatons qu'il y a eu de la mécanique dans l'air la veille, avec un cycliste sur deux qui a changé ses pneus pour entrer de plein fouet dans la phase hiver, cette précaution sera d'ailleurs très utile par la suite.

Ca démarre fort, avec un 17 km/h dans la boue, juste histoire de dégouter Fab qui n'aime généralement pas partir trop fort, et qui semble sceptique sur son montage 2.10 à l'avant et 1.85 à l'arrière.
C'est gras, ça colle, ça glisse et ça dérape en forêt, c'est à peu de choses près la cinématique permanente de cette sortie, avec pour seule surprise des branches en travers des chemins.
L'ensemble est somme toute assez plaisant, enfin on pense ça sur le moment, mais on en reparlera une fois que les premiers cas de pneumonie seront déclarés... En effet, chaque arrêt/redémarrage fait ressentir le froid humide ambiant, et qui pousse à speeder pour rejoindre le ravito en espérant qu'ils aient des boissons chaudes.
Le ravito jouera d'ailleurs ce rôle à merveille, avec sandwich et vin chaud au menu.

Coté incident technique, 2 crevaisons sont à signaler : Michael et Tom, qui ont l'honneur et l'avantage de se réchauffer avec la pompe à main.

La pause aura divisé le groupe en 2, avec d'une part Michael, Denis, Steph et Tom qui se lancent sur le 45 kms, et d'autre part Fab, Benjamin et Greg qui optent pour le 30 kms, mais qui finalement se lancent à la poursuite d'un sanglier pendant 57 kms.

Photo prise sur le vif par Fab avec un portable d'une main, et un couteau de chasse de l'autre :

Le temps de traquer la bête, la tuer, la débiter, et boucler les 57 bornes restantes, il était déjà 12h00...
Donc à l'arrivée, un bon coup de jet sur le vélo et sur le bonhomme, et il est temps de rentrer !

Michael se détend, il n'est pas le seul à avoir crevé aujourd'hui !

Cycliste motivé qui plus que tout aime la pluie et la boue, et le fait savoir !

Pendant que Tom répare tout seul, il faut bien faire semblant de faire autre chose pour ne pas l'aider :

- Tiens c'est pas un chevreuil là-bas ?
- Si si , on dirait !

Trop cool... j'ai mis le sanglier dans le coffre !











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